Depuis leur percée sur la scène musicale et grâce au bouche à oreille, les australiens de Mildlife et leur mélange savant teinté de jazz, krautrock et groove sont devenus une sensation auprès des DJs et diggers de la planète à la recherche du son parfait. L’émergence du groupe a été fortifiée par une série de tournées européennes, démontrant une approche résolument décontractée du live, à la hauteur de ce que promettait leur premier album « Phase ».

A la suite de cet album, ils furent nominés pour meilleur album de l’année aux Worldwide FM Awards (sous l’égide de Gilles Peterson), gagnèrent le prix du meilleur groupe électronique aux Music Victoria Awards (Melbourne), et furent adoubés par DJ Harvey qui inclut « The Magnificent Moon » sur sa compilation Mercury Rising Vol. III.

En 2020 sort leur second album « Automatic », sur lequel le groupe cherche un son plus cohésif, plus direct, discipliné et propice à la danse. Dans des arrangements ciselés qui laissent la place aux mélodies improvisées et aux voix éthérées, les musiciens de Mildlife glissent imperceptiblement de la performance live à l’écriture en studio, à l’instar d’un Herbie Hancock ou de Kraftwerk enfermés dans le garage de Bob Moog. Dans le Top 10 australien à sa sortie, « Automatic » s’assure le prix convoité du meilleur album jazz de l’année aux ARIA Award.

Privé de concerts en 2021 du fait de la pandémie, le groupe se rend en bateau au large de Melbourne sur l’île de South Channel, où trône un fort abandonné du 19e siècle. Jouant pour les pingouins et les coquillages, Mildlife enregistre au milieu de la Port Philipp Bay une performance filmée de 70 minutes, retrouvant l’énergie et l’alchimie du live.